Journal de bord 1 : Du 27/09/2008 au 10/10/2008

Publié le par Délir'tour

Samedi 27 septembre 2008 :

Départ difficile du Rapido, sur la place du chapitre à Thuin. Beaucoup de monde était au rendez-vous. Le soleil était de la partie et quelques courageux ont enfourché leur vélo pour m’accompagner dans les premiers kilomètres. J’en profite pour les remercier. Merci aussi à tous les autres qui me soutiennent d’une manière ou d’une autre. Les arrêts fusent : Moustier, maison Sagawé, l'écluse de La Buissière. Les adieux commencent à se faire sentir. Il est temps de partir. Marc Thomas me suis encore sur quinze bornes. Nous atteignons la frontière française ensemble. Là, les derniers adieux avec mon ami. « Bon, allez de toutes façons, j'ai rendez-vous avec Schkwal (Pascal Devaux) à Vadencourt, au confluant de la Sambre et de l'Oise ». Les premières rencontres commencent mais je ne m'attarde pas car j'ai déjà perdu beaucoup de temps avec les adieux. Arrivé à Landrecies, je décide de planter ma tente le long de notre belle Sambre, il est 19h40 et mon compteur affiche 69km69. Je m'endors comme une masse sans souper et bien fatigué de ma première journée sur le vélo.
 
Dimanche 28 septembre 2008 :

Réveil vers 7h. Je suis frais comme un gardon, prêt à effectuer les 75 premiers kilomètres le long de la Sambre. Ca avance pas trop mal. J’ai adopté une bonne moyenne jusqu'à la première crevaison, à environ 100km du départ. Je m'arrête à coté d'un pêcheur et je commence à réparer mon pneu. Il me faut plus ou moins une heure. Je ne serai jamais pris dans le team de Tom Boonen pour changer les pneus. Lol. Je fais un peu trop de bruit pour le pêcheur et celui-ci me le fait bien comprendre!!! Je termine et je lui demande si je suis toujours le long de la Sambre et il me répond que c'est le canal de la Sambre et que ce n'est pas la même chose. Je me dis « mince ! » je me suis trompé pourtant j'ai bien suivi le cours d'eau. Comme j'ai oublié la carte de France (Ouais, je sais, ce n’est pas très malin), je continue le long du canal jusque Vadencourt, deuxième arrêt. Je m'arrête à l’église du village et j'envoie un message à Schkwal pour lui confirmer ma présence dans ce village. Mon compteur affiche 52 Km. Les jeunes du quartier viennent me poser quelques questions, notamment sur ma remorque, qui les intrigue un peu. L'un d’eux me propose de planter ma tente derrière chez lui. J’accepte bien volontiers et le remercie pour son invitation. Je commence à m’installer. 10 minutes montre en main et me voilà sous mon toit. Rudimentaire, mais suffisant.  Le jeune garçon me propose ensuite des fruits et de l'eau. Il me propose aussi de recharger mon « mobile ». Pas trop mal pour un début. Je discute avec lui et ses deux frères en attendant l'équipe de ravitaillement. Il est 17h30 environ et voilà le trio de choc : Pascal, Mercu et Frank. Quelle bonne surprise ! Ils ne sont pas arrivés les mains vides ! Ils ont amené de quoi faire un barbecue pour 12 personnes ! Nous discutons avec les parents très sympathiques. Les blagues entre Belges et Français fusent. Une belle soirée en perspective. Les parents s’éclipsent et nous laissent souper. Une petite soirée « tranquille » qui se termine vers 23h. Et il est déjà temps de se quitter, dommage…
 
Lundi 29 septembre 2008 :

J’ouvre un œil. Il est 7h30. Je m’éveille tranquillement et je me lève vers 8h30 avec l’odeur du café que la maman avait préparé et laissé à l’entrée de la tente. 9h : paquetage terminé et ficelé. « Allez hop », en selle pour la troisième journée du voyage. Et je commence en force avec une petite montée pour dire de me mettre dans le bain. La visibilité est quasi nulle. On ne voit rien à deux mètres. Et ce jusque Saint-Quentin. Á Saint-Quentin, je cherche l’office du tourisme. Surprise ! Les bureaux sont fermés jusque 14h. Dommage, je souhaitais me procurer une carte de la région. Je demande alors mon chemin à une dame. Direction Ognolles. De village en village, tout se passe bien, je pédale sur de belles petites routes. Arrivé à Ognolles au km 75,45 je m’arrête dans une ferme. Je m’adresse au fermier, qui est, en fait, un conseiller de la mairie du village. Je lui demande pour planter ma tente dans le coin. Il m’invite à installer ma tente derrière la mairie en dessous d'un arbre majestueux avec une vue imprenable sur des champs de betteraves ! Les agriculteurs s’agitent pour éviter la pluie annoncée demain. Leurs tracteurs foncent à toute allure à travers champs. Je soupe avec une tartine accompagnée de tomates et d’une petite Chimay bleu, histoire d’alléger un peu la remorque. Je ne ressens pas encore de douleur aux « guibolles ». Il est 19h18. Le soleil se couche et je passe une excellente nuit. Tout le monde me manque déjà .
 
Mardi 30 septembre 2008 :

Réveil à 8h. Le temps de charger le vélo et il est déjà 9h. Il faut dire que je prends mon temps puisque les conditions météo sont plutôt maussades. Comme annoncé, il pleut. Le vent souffle de face de Ognolles jusque MontDidier. J'ai perdu la carte de la région à Roye ! Malin… Je visite un peu le coin. Entre Roye et MontDidier, j'ai été éjecté de la route trois fois par des camions. Mon rétroviseur a cassé et j’ai ensuite remarqué que mon compteur affichait 20km40 depuis un petit temps. Etrange, je roule et mon compteur affiche 0 km/h. J’en conclus qu’il s’était détaché. Je réussis à le rattacher avec du gros collant. (En France, les camions ne peuvent plus circuler le week-end et ça ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, surtout lorsque l’on est cycliste…) Arrivé à « je ne sais où »,  j'ai vu un camping 2 étoiles. Mais il n’y avait personne à l'accueil. D’après un ouvrier, le patron n'était pas là. Celui-ci me dit aussi que je peux planter ma tente. Il y a de la place. Les tarifs me paraissent bizarres mais j’y regarderai de plus près plus tard. Pour le souper, je m’enfile un MC Donald … Oups. Demain, direction Beauvais. Il me reste 30km pour atteindre cette destination. Jusque-là, mon compteur de jour indique 31,21km. Mais, à cela, il faut, à mon avis, ajouter 30km que le compteur n’a pas comptabilisé. Au total, j'ai donc parcouru une cinquantaine de bornes. Je suis un peu crevé. Je vais aller prendre ma première douche. C'est gratuit ! Il est 20h30 Bonne nuit. Tchuuusss.
 
Mercredi 1 octobre 2008 :

7h Réveil. 7h30, debout. Il pleut un peu. Je fonce à la douche pour faire ma toilette et recharger mon gsm. 8h30, vélo chargé, je suis prêt à décoller. Je passe à l'accueil. Il n’y a personne. Me voilà donc parti ! Encore une nuit offerte, par le gérant du camping cette fois ;-) Le vent et la pluie sont encore de la partie. Toute la journée, je me bats pour gagner les quelques km/h (8 de moyenne). Dès qu’un camion me double, je m’abrite sur les bas côtés de la route afin d’éviter de nouveaux dégâts. Le paysage commence tous doucement a changer et déjà de belles vues. Aujourd'hui, je suis à 6km de Beauvais. J'ai monté ma tente à côté d'un terrain de football. Je vais manger ma première soupe aux tomates avec du pain et de la saucisse. Comme dessert, je prendrai une pomme. J'attends avec impatience les sms de soutiens de mes amis belges. Á Beauvais, il faut absolument que j'achète une carte du Sud de la France. C’est toujours mieux pour s'orienter ! Quoi que… Les Français m’ont bien conseillé jusqu’ici. Á mon passage dans chaque village, je suis bombardé de questions  par les badauds et ceux-ci m'encouragent dans cette belle aventure qui commence tout doucement à prendre forme. Ma Thudinie me manque beaucoup et mes amis aussi. Rendez-vous au Mans pour les prochaines nieuws. Je suis quand même crevé. Allez un dodo en espérant que demain il ne faudra pas se battre contre ce vent d'ouest. A+ cher lecteur.
 
Jeudi 2 octobre 2008 :

7h15, je me réveille avec le bruit des gouttes de pluie sur la toile de ma tente. Je décolle vers 8h pour Beauvais. 6 kilomètres plus tard, me voilà à destination. Je m’arrête dans une librairie pour demander une carte de France, mais le libraire n’en vend pas! Je marque une pause dans un bar où je commande un petit café et j’entame la conversation avec un client pour savoir quelle route je dois suivre pour me rendre à Gisors. Il m'explique brièvement et tous les autres clients me demandent d'où je viens. Ils m’encouragent dans mon périple un peu fou. Le patron m'offre le petit déjeuner. Plutôt sympa. Un client me propose 15€ pour mon voyage. Le patron me tend également quelques euros. Je me dis que j'ai déjà de la chance. Je leur explique que je cherche une carte et là, le patron m'offre un bouquin avec toutes les cartes d'Europe. J’ai été vachement gâté et j’en remercie le patron. Il me répond qu'il m'admire et me souhaite alors bonne chance pour la suite. Me voilà reparti. Quelques mètres plus tard, je demande mon chemin à un ouvrier de la commune pour quitter la ville. Il me demande si je teste les pistes cyclables de la ville. Je lui réponds que je fais un tour d'Europe!!! Un peu surpris, il m'encourage et m’indique la bonne route. Merci, mec! Je quitte Beauvais alors que le soleil montre le bout de son nez. Mais cela ne va pas durer. Vers 11h, je suis arrosé d’une grosse averse. Averses et éclaircies se succéderont toute la journée... J'arrive à Dangu à la frontière entre la Picardie et la Normandie. Je m'arrête dans une boulangerie pour acheter un pain. Je me rends ensuite au commerce voisin, à la boucherie et c’est la grosse averse. L’épicière me pose des tas de questions et m'offre deux cafés maison ainsi que du saucisson. Un client rentre et je lui demande mon chemin. Il me répond que je peux gagner 15 km en empruntant un chemin qui ressemble à notre 'Ravel'. Excellente idée, je serai débarrassé des voitures. J'ai parcouru environ 5 km et j'ai planté ma tente entre deux champs de maïs. L’endroit est calme et sec. Je suis un peu fatigué. Je vais souper et puis au dodo. J’ai quitté Thuin il y a bientôt une semaine et je commence à aimer ça. Vous me manquez. A+
 
Vendredi 3 octobre 2008 :

Je me réveille un peu tard. Il pleut à nouveau mais je pense que le long de la voie verte je vais gagner du temps. Et je ne m’étais pas trompé. Ce chemin arrive à Gasny et il est très roulant. Je m'arrête boire un café, et là, tous les clients me posent cette question : « Mais vous faites quoi? » A mon troisième café, je m'apprête à repartir lorsqu’un monsieur de 56 ans me conseille de passer par Giverny. Il me précise que beaucoup de touristes y font une halte. Là, je suis sceptique et je lui réponds que je ne suis pas un touriste mais un voyageur. Il insiste et précise ses propos. C'est notamment le musée de 'Monet' qui attirent les touristes en nombre dans ce patelin. Le Français doute alors de mes connaissances. Je le rassure rapidement. Evidemment que je connais Monet. Il me souhaite bonne chance. Et je me lance à l’assaut de Giverny, où effectivement il y a des touristes. Je visite donc la Fondation Claude Monet et je prends quelques photos dans les petites rues sympathiques des environs. Ensuite, je me remets en selle en direction de Vernon. Je me suis un peu perdu en route mais je découvre le coin. Je demande donc mon chemin à deux ouvriers communaux bien sympathiques. Ca me fait toujours bien rire les explications d'un ouvrier. J'ai quand même réussi à me perdre. Je m'arrête à nouveau mais dans une boulangerie cette fois. La boulangère m'indique le bon chemin à suivre par Pacy-sur-Eure. Au programme, une belle montée comme le col de Landelies et pour rajouter un peu de piment, la pluie a fait son retour. 4km après Pacy-sur-Eure, au km 42, je crève pour la deuxième fois. J'ai du changer de pneu. Heureusement, j'en avais pris deux dans ma remorque. J'ai encore mis pas mal de temps pour cette réparation. Un homme s'est même arrêté pour me donner un coup de main au moment je venais d’avoir fini. Bien sympathique ce monsieur. Je remonte sur mon vélo pour environ 3-4km. Je me suis arrêté entre deux champs. La vue est encore une fois magnifique. Je profite du coucher du soleil. Je dévore quelques tartines jambon tomates. Au programme demain : direction Dreux en passant par Anet
 
Samedi 4 octobre 2008:

Debout à 7h. Je suis « chaud boulette » car pendant la nuit Thomas Filigonio, mon fidèle amigos, m'envoie par sms que je suis à quelques kilomètres d'un ami commun et ex-Thudinien. Il habite à La Loupe. Je jette vite un œil sur ma carte. Bingo, je passe par là. Excellente idée, Tom. J’envoie donc un sms à Jérémie Govers pour lui signaler que je passe près de chez lui et que j'effectue un tour d'Europe. Il m’accueilli comme un roi. Un accueil de feu dans un café sublime avec des serveurs plus que sympas. La soirée avec Jérémie, Marie et le petit ainsi que des amis ne fait que commencer. Le temps passe très vite. Il est déjà 19h30, la nuit tombe et il est temps d’aller manger. Skin (Jérémie) m’a proposé de m’accompagner quelques kilomètres en vélo jusque « Saint–Victor–De–Buthon », son village. Mais quand on n’a plus fait de vélo depuis longtemps, c’est dur, n’est ce pas Skin ? Heureusement, un de ses amis nous a suivi en voiture avec les 4 feux clignotants. Au menu pour souper ce soir : ils ont décidé de m’offrir le restaurant chinois. Un délice. Mais la soirée ne se termine pas là. Quelques bières belges nous attendent chez Skin. Nous avons fais la fête jusque 7h30, une excellente soirée. Prochaines nouvelles au Mans. Il me reste environ 80km à parcourir pour atteindre le pays de la Loire. Jusqu’à présent, je n’ai vécu que des aventures positives. Je suis complètement ébloui. A très vite, bisous bisous.
 
Les Français sont bien sympathiques. Tout le monde veut participer, d’une manière ou d’une autre, à mon projet et je trouve ça plutôt excellent. J’ai envie de dire : « Merci à tous pour votre soutien »

Dimanche 5 octobre 2008 :

Sans surprise, je me réveille à 14h. J’ai la tête complètement à l’envers et la ferme intention de ne pas rouler. Je me mets à l’ouvrage pour vous faire partager mon journal de bord. En fin d’après-midi, nous savourons encore quelques bières. Au soir, des amis viennent déguster un spaghetti bolognaise chez Skin. Nous soupons dans le noir à cause d’une  panne de courant. Et tout ce que j’avais tapé sur le pc s’est effacé. Génial. Les amis de Skin partent le lendemain pour le Maroc. Ils me souhaitent bon voyage. Il est 1h30. Je vais me coucher. Un beau dimanche champêtre comme je les aime.

Lundi 6 octobre 2008 :

10h, réveil plus au moins correct. Les amis sont partis pour le Maroc. Skin est parti travaillé. Je me remets sur le net pour envoyer les dernières infos. Après-midi, je range du bois pour aider Skin. Il a 15 stères à ranger. J’en ai rangé deux. Il est déjà 16h30 et Marie me dit qu’elle part bosser à son tour. Je la trouve très courageuse car elle est enceinte et le nouveau né est attendu pour le mois de février. Skin rentre du boulot épuisé. Il me propose de boire une bonne bière de chez nous : La « Malonne » Nous avons regardé une petite série de « Streaptease ». Skin nous prépare une pizza maison « excellente ». Marie rentre du boulot. Nous avons regardé la TV et il était déjà temps de se dire adieu. Demain Skin travaille pour 8h. Je ne le verrai donc pas partir. Je les remercie de tout cœur pour son accueil et sa générosité. J’ai été très gâté et je remercie également Marie et ses amis pour leur sympathie, leurs contributions et leurs encouragements. Encore une fois Merci à eux !

Mardi 7 octobre 2008 :

8h30 réveil et je suis un peu nostalgique. Quel dommage qu’il soit déjà l’heure de partir. Je me sentais bien ici. Je suis même à la limite de craquer et de leur demander pour squatter leur caravane au fond du jardin. Mais je me ressaisis rapidement. Quand il faut y aller, il faut y aller ! Vers 9h, je rentre encore un peu de bois pour la journée de Marie. Le brouillard se lève tout doucement. Quelques petites gouttes font leur apparition. Je prends un dernier thé avec Marie. Il est excellent. Je charge mon vélo. Je suis prêt à repartir avec une petite larme tout de même. Ils sont bien ici au milieu de ces paysages superbes. Je me dirige vers Nogent-Le-Rotrou sur la national et mes bons vieux camions sont de la partie. Je me suis arrêté aussi pour goûter les frites régionales à 2€. Très déçu. J’ai aussi été à l’office du tourisme pour avoir une carte de la région. Il y a encore au moins 40km jusqu'au Mans. A 17h, je craque. Je vois des gros nuages qui approchent. Je me décide à planter ma tente. Mais je suis le long de la national. A ce moment, je vois un panneau sur lequel il est écrit « Gîte de France » à 45m. Super !! Je me dirige jusqu’à l’entrée de cette belle propriété. Le gérant m’interpelle. Je lui explique mon périple et il me propose de planter ma modeste demeure dans un beau coin du jardin. La pluie tombe toute la nuit. Il est 18h23. Je vais souper avec une bonne soupe aux tomates. Demain, je partirai à la rencontre de Léonard Derbaudrengien au Mans.

Mercredi 8 octobre 2008 :

7h30 le réveil se passe sous un magnifique soleil. Je démonte vite ma tente et je fonce sur la grande national. Vers 10h, je m’arrête dans un bled nommé La Ferté-Bernard. C’est le jour du marché. Je me prends un pain au chocolat et un petit café. Les Français me posent des tas de questions. Je termine mon petit déjeuner et j’en profite pour faire le plein de vitamines. J’achète quelques fruits (pommes, oranges,…) et le tenant du stand fruits&légumes, généreux, m’offre le tout. Bien sympathiques ces Français. Je repars sur cette national qui, pour la première fois, est toute droite avec seulement 2 côtes. Je déroule jusqu’au Mans. Arrivé dans le centre, je cherche l’office du tourisme pour me procurer un plan de la ville. Lorsque je  ressors, un homme est interpellé par ma remorque. Ensuite, un jeune homme remarque le drapeau belge sur la remorque. Il me raconte qu’il a étudié à Liège. On sympathise un peu. Il me souhaite bonne chance. Je trouve la rue de mon ancien ami, Léonard. Mais celui-ci n’est pas là. Je n’ai plus de crédit pour lui envoyer un sms. Je laisse donc un mot sur sa boite au lettre. « Je suis au café du coin. Je vais boire une bière. » A peine le temps de m’installer dans le bistrot, deux hommes m’offrent une bière. Là, un individu s’approche et m’appelle. Il me demande si je suis Belge et si je cherche mon ami Léon. Bizarre. En fait, c’est le propriétaire de Léonard. Il m’offre 3 ou 4 verres. D’autres remettent les verres en peinture, dont Paolo, qui joue souvent au tiercé. Beaucoup de Français y jouent. Et Paolo a une chance de dingue. Je me lance dans l’aventure avec lui, mais mes chevaux ne sortent pas. Tant pis. 19h, le propriétaire de Léonard me propose d’aller poser mon vélo chez lui et de boire un petit apéro en attendant Léon, qui nous a rejoint 5 min plus tard. L’apéro s’est prolongé... Le propriétaire me propose alors une chambre pour la semaine gratuitement. Elle est plus grande que la chambre de Léonard. Bref, encore mieux que l’hôtel! On décide d’aller souper dans la vieille ville du Mans. Nous nous régalons dans ce restaurant et pour ne pas rester sur une petite soirée on est repassé boire un petit verre pour clôturer la soirée en beauté…  A 1h, je crois, il devait fermer son établissement. On change de bar et on passe le reste de la soirée dans un chouette café/discothèque. Il est 3h du matin lorsque nous en sortons. Belle soirée et encore un accueil très chaleureux.

Jeudi 9 octobre 2008 :

Réveil difficile à 10h30. Je ne suis pas très frais. Je me dis qu’il faut que j’envoie les nouvelles de mon périple français et je remarque que ce que j’ai envoyé de chez Skin n’est pas arrivé sur la boite e-mail de Catherine. Je passe donc toute l’après midi sur l’ordinateur pour rédiger mon journal de bord sur word et envoyer de mes news. Ce travail me semble un peu laborieux d’autant plus que dehors le temps est superbe. Il est 17h38 lorsque je décide d’aller faire un tour avec Léon qui rentre de l’école. Je continuerai mon journal ce soir. Je dois trouver aussi un appareil photo. Le mien a rendu l’âme. Pour l’instant, je n’ai pas trouvé mais je continuerai mes recherches demain. Je vous embrasse les loulous. A demain.

Vendredi 10 octobre :

Réveil à 9h dans une forme olympique je me remets sur le net pour terminer mon journal de bord. Après-midi, j’ai été à la FNAC avec Léon. J’ai acheté un nouvel appareil photo pour 100€. Nous avons ensuite visité la ville du Mans où j’ai pu testé mon nouvel engin. Ce soir nous allons voir un concert de ska dans un café bien sympathique. Je reprendrai le vélo et la route samedi ou dimanche. J’ai encore le temps de vous envoyer un petit mot avant de partir. Je remercie le propriétaire de Léonard et Léon pour leur accueil et pour la chambre… Un grand remerciement également à Patricia Poulain et Guy Moinier pour leur soutien au quotidien. Merci aussi à Catherine pour les infos que vous allez lire. Merci aussi au centre culturel pour la diffusion de ce journal de bord.

« La Thudinie me manque ». L’aventure commence seulement car je n’ai plus de point de chute avant le Portugal. Donc si vous avez des infos, envoyez-moi un petit sms sur mon gsm après 18h.

Bisous, Bisous
                                                                                SAM, l’Européen.

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P
coucou Sam des nouvelles de Johann qui te souhaite un grand bonjour au 17 janvier il était à BOUDJOUR à 300kms au nord de DAKHLA il roule avec un Belge et une Bretonne quelle aventure aussi et quelles rencontres amusantes -bisous de ton pote cyclo Johann
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G
Sam est arrivé à St Cyprien, il campe dans une forêt,entre la tempête et des chiens errants , notre Sam a bien du courage.<br /> bravo Sam .repose toi bien et repars , tu es déjà si loin.<br /> bisous tes amis ta Thunidie
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P
salut<br /> Au dernière nouvelle tu allé bien, super heureuse de voir que tu avance dans ton projet, continue, fonce, on est avec toi.<br /> tchao maud
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G
messages de SAM 16h31 <br /> Je suis dans 1 coin e paradis dans 1 montagne difficile d'accès, où vive 20personnes en communauté situé dans 1 vieux village abandonné "SAN PEDRO" tout va bien bises.<br /> <br /> gros bisous SAM<br /> guy et Patricia
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G
j'oublié.bien le bonjour des frangins et leur tour d'Europe.ils sont à VARNA en BULGARIE et se dirigent vers ISTANBUL.<br /> <br /> bisous Patricia
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